Dans l'arrière salle d'un café du Borinage, une ancienne région minière de Belgique, Salvatore Bellomo, un sexagénaire aux allures d'ogre, entraîne un groupe de jeunes apprentis catcheurs. Jean le boucher, Eddie Dark et les autres rêvent tous de devenir des professionnels comme leur professeur. Pendant plus de trente ans, Salvatore a catché avec les plus grands notamment au sein de la prestigieuse fédération américaine : la WWF. Aujourd'hui, il a décidé d'emmener ses élèves aux Etats-Unis sur les traces de son passé. En attendant le grand jour, ils vivent ensemble leur passion prenant parfois des risques insensés pour satisfaire le public local et forcer l'avenir.
Source : BOZAR Bruxelles
Être catcheur en Belgique, c'est accepter de vivre à des années-lumière de ce qui se passe aux États-Unis.
Aucun catcheur belge n'est professionnel, tous travaillent sur le côté et pratiquent le catch avant tout par passion. "On ne peut pas vivre du catch en Belgique, ni en Europe, d'ailleurs", concède Eddie Dark, catcheur bruxellois. Au contraire, cette passion coûte de l'argent. Il faut payer les frais de déplacement, les entraînements et les tenues.
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Salvatore Bellomo, c'est LE Monsieur Catch en Belgique. Surnommé The Wildman , il est le seul Belge à être passé par la très renommée WWF (WWE actuelle) dans les années 80. Le catch bénéficiant d'un véritable attrait en Belgique, notamment grâce aux retransmissions télévisées sur AB3 et aux venues de la WWE en Belgique, Salvatore Bellomo a lancé sa propre école de catch au début des années 2000 : la Belgian Wrestling School (BWS). Elle aussi a tiré bénéfice de cette influence américaine.
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